Blaze, Ynto, TLD: Une nouvelle génération au pouvoir !
3 profils très différents de coach, mais au final des trajectoires assez similaires.
Commençons par BlazeShow : ce jeune homme membre de MF depuis 2 ans s’était régulièrement montré comme un amoureux du beau jeu technique mais finalement assez peu performant, en effet ses deux moutures du LOSC ne s’étaient jamais illustrées comme étant des monstres d’efficacité. A Everton il n’a pas renié ses principes, se reposant toujours sur des touches techniques ( Richarlison puis Modric et maintenant Insigne), mais les résultats ont été enfin payants : Une Europa League dans l’escarcelle et une belle 4e place ! Malheureusement son équipe manque de rigueur pour dominer des adversaires plus fort qu’elle défensivement.
Des 3 Ynto est sans doute celui qui a réalisé la trajectoire la plus impressionnante: après 3 saisons dans le ventre mou son recrutement pléthorique de la saison 4 (Silva, Sterling , Immobile , Ndidi) lui a valu une 2e place méritée. Avec sans doute l’effectif le plus qualitatif de MF, Ynto s’est imposé comme un entraineur de renom. Ne lui manque plus qu’un titre (enfin ! ) sur MF, lui qui a buté en finale de la Carabao Cup , en demi finale de la FA Cup et qui n’a jamais dépassé les 1/4 en Coupe d’Europe.
Ilario lui a déjà un palmarès sur MF: il avait écrasé la concurrence avec City il y a 2 ans. Le challenge Aston Villa a convaincu les sceptiques, rigolards après son échec avec le Stade Rennais. En 4 saisons, Villa a toujours fini dans le top 12 (une vraie performance ! ) et a même plusieurs fois titillé les gros notamment en début d’opus. Sa 5e place en Saison 4 est une réelle performance, même si on peut toutefois regretter un manque de progression par rapport à son concurrent direct Ynto !
L’énigme Olivier !
C’est sans doute la principale interrogation de cet opus anglais ! Comment l’ancien coach du LOSC et d’Amiens a t il pu gagner deux Europa League et une FA Cup sans être à un seul moment capable de finir dans le top 8 de la Premier League. Avec un onze à la sauce sudiste, un effectif étonnamment expérimenté pour du Olivier on pensait les Wolves capable de rivaliser avec les plus grosses écuries. Malgré tout ça il finit avec le 2e meilleur palmarès de l’opus rien que pour ça on peut le féliciter.
Paf : l’éloge de la régularité
Enfin ! Après 7 ans de MF Paf a enfin gagné un titre (pour vous dire même Jé en a déjà gagné…) et pas n’importe lequel messieurs dames : le Championnat d’Angleterre pour Liverpool. Malheureusement cette excellente première saison ne sera pas suivi d’autres titres, bien qu’il se soit stabilisé 2 fois à la 2e place et qu’il ait atteint la finale de la LDC. Son choix de West Ham a été une réussite : une 8e place qualificative en LDC où il ne cède qu’en demi face à Everton. Bref un opus réussi pour Paf même si on aurait aimé un 2e titre qu’il aurait vraiment mérité.
Jé : Un opus frustrant ( enfin vous me direz pour lui ça doit être son meilleur depuis qu’il est sur MF)
Le choix de Leicester représente bien Jé et sa carrière sur MF : jamais dans des tops clubs toujours dans des bons clubs.
Le choix de Jé pour Leicester est plus discutable : voulait il vraiment craindre pour leur maintien alors qu’ils ont été champion d’Angleterre il y a à peine 4 ans ? Blague à part, Jé s’est installé comme l’un des coach les plus incontournables : même si il n’a pour le moment pas dépassé la 6e place et si il a perdu la Ligue Europa S3 aux TAB on ne peut que saluer son parcours passant de la 14e à la 6e place et offrant un rôle de goleador à Lacazette.
Chapeau l’artiste !
1950 et Luis : L’épanouissement ailleurs
Ces deux coachs sont assez comparables même si il ne partait pas avec le même matériau de base.
A Brighton, 1950 s’est enfermé dans une logique dépensière, que sa malchance au tirage a condamné malgré une 13e place correcte en saison 2. A Crystal Palace il renait permettant au club de titiller le top 10 et surtout s’offrant une finale de Ligue Europa ce qui est un véritable progrès.
Luis lui a commencé à MU, un club visiblement peu fait pour lui avec un matériel de base il est vrai assez peu commode. Embourbé dans des problèmes de transferts ,il a tenté de se relancer à Norwich pour une vraie réussite : une 12e place incroyable pour une équipe qui alignait auparavant les défaites et une demi finale de Ligue Europa.
Maath : des ambitions à la déception
Il avait démarré sur les chapeaux de roue : lui qui avait remporté le titre de champion avec un Stade De Reims minimaliste mais redoutable semblait repartir sur les mêmes bases avec un Tottenham en route pour une LDC en S1. Longtemps à la lutte avec City et Liverpool pour le titre il s’est inexplicablement écroulé en Saison 4 finissant….13e ! Sans doute son effectif avait il connu une certaine lassitude, lui qui n’avait quasiment pas bougé depuis la saison 2.
Patrick Vieira, Eric Gerets, Angenoir, Kévan: Dans une certaine logique.
Pour être très juste il faudrait distinguer les 3 premiers de Kevan même si ils ont été dans le même ordre de résultat.
Commencons par AngeNoir : assez présent sur le marché des transferts avec Southampton, il est resté toutefois assez cadenassé ce qui ne lui a pas permis de finir très haut. Son changement de cap avec son passage à Burnley n’a pour l’instant pas été suivi d’effet ( il a fini 17e en S4) mais gageons qu’il sera plus haut en S5.
Pour Patrick Vieira c’est un cas un peu à part : sans doute a t il sur le papier l’un des effectifs les plus faibles avec Newcastle, mais il est capable de gros exploit comme lors de la S4 où il a fait tomber plusieurs gros , ou de parcours significatif en Europa League ( 1/4 de finale notamment). 14e semble toutefois être un plafond de verre difficile à dépasser pour lui.
Le cas Eric Gerets est assez troublant également : comme Maath et sans doute pour des raisons assez similaires il a connu une lente déchéance au classement passant en 4 saisons de 9e à 19e. Vainqueur d’une coupe Intertoto, on a senti un Chris présent volontaire mais quelque peu emprunté par la difficulté du challenge Watford.
Kévan est encore plus énigmatique : sur le papier son équipe tient bien la route , ses mercato sont plutôt très bons mais ça ne paie toujours pas… Souvent admirable en coupe c’est en championnat que le bât blesse et pour cause il n’a pas dépassé la 15e place. Il mériterait de mon avis bien mieux.
Lint/Boss : Malchanceux
Les deux hommes se connaissent depuis des années , s’apprécient mutuellement et ont eu une trajectoire quelque peu similaire cette année.
Lint s’est longtemps rêvé comme le nouveau Aston Villa avec son bus West Hamien capable de concurrencer les gros en début de saison 2… Mais sans doute s’est il vu trop beau à tel point qu’il a loupé la LDC la saison suivante. L’Europe parlons en : aucun de ses parcours n’ont réellement convaincu malgré un super effectif u’il a su construire. Son passage à Liverpool tourne pour le moment au vinaigre avec une 9e place en S4. Ses changements vont il payer ou Lint est il un coach d’exploit plus que de grands clubs ?
Boss lui sait que ces derniers temps ont été durs : Troyes , Rennes et maintenant Chelsea où il n’a pas su convaincre. Ses difficultés n’ont pas été que sportives mais surtout financières où le passage à la caisse en saison 3 n’a pas été de tout repos. Déclassé en championnat c’est en coupe d’Europe que les Londoniens ont rêvé : en S3 notamment où il élimine notamment Tottenham ou encore en S4, mais à chaque fois il est tombé face au futur vainqueur du tournoi.
Coach Nico vs Lasnl : Le duel qui cristallise Manchester
L’opus de Nico restera comme une alternance de triomphe et de désillusion. Il commence par une saison où malgré 0 défaite et un 6/6 face à Liverpool, il cède le titre à Paf. Les saisons 2 et 3 sont un règne sans partage pour lui avant une saison 4 avec un démarrage complètement loupé qui a fait céder le titre à l’autre club de la ville. Le grand drame de Nico restera la coupe d’Europe où 3 fois dans le groupe de la mort il n’a su s’en extirper, puis lors de la S4 il cède dès les quarts face à Everton.
En face Lasnl après deux saisons convenables à Crystal Palace ( 12e et 10e), a tenté de relancer la machine United laissé par Luis Fernandez. Après une première saison moyenne, il remporte la FA Cup, lançant le début d’une litanie de titres : la PL, la Carabao Cup mais surtout la Ligue des Champions sont tombées dans son escarcelle.
Tout deux favoris pour la dernière saison de Premier League, il est clair que le derby mancunien a été l’un des faits marquants de cette fin d’opus.